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vendredi 27 avril 2012

Vilanova, le bon choix ?


Il y a un an, personne ou presque ne savait qui était Tito Vilanova. Adjoint - on pourrait dire ombre - de Pep Guardiola, il a pourtant fait la une des médias le 17 août dernier. A l'occasion d'un très chaud Clasico de Supercoupe d'Espagne face au Real (3-2 au retour), il avait pris le doigt de Mourinho dans l'oeil. « Et puis je ne sais pas qui est Vilanova », avait alors lâché le technicien portugais. Ce dernier a ensuite appris qui il était puisqu'il lui a adressé des messages de soutien lorsqu'il a été opéré d'une tumeur à la glande salivaire fin novembre. A partir de la saison 2012-2013, Mourinho et Vilanova se feront de nouveau face, puisque le second a été nommé  nouvel entraîneur du barca.

Quand Guardiola a annoncé à ses dirigeants qu'il voulait arrêter d'entraîner le Barça en octobre dernier, tout le monde s'est mis à travailler pour que la succession se passe du mieux possible. «La décision de nommer Tito Vilanova pour me succéder est celle de Zubizarreta (vice-président du Barça, ndlr). Il m'a demandé mon avis. Il était positif, a expliqué "Pep". Moi, je lui ai demandé s'il se sentait capable, s'il avait l'énergie pour prendre mon poste. Il m'a répondu positivement. Je serai là pour lui lorsqu'il aura besoin de conseils. Avec lui, le Barça ne s'est pas trompé.» Au bout du rouleau mentalement, Guardiola a renchérit en disant que Vilanova apporterait ce qu'il ne pouvait plus apporter.

Chaque jour, depuis des années, Tito Vilanova est l'un des premiers arrivés au centre d'entraînement du Barça. Et il en est le dernier à partir. Il faut dire que son fils, Adria, évolue chez les cadets de la Masia. Très bon tacticien, c'est notamment grâce à lui que Guardiola a pu changer le système de Barça, laissant notamment le 4-3-3 pour le 3-5-2. Formé au club, cet ancien milieu jamais passé pro a fait ses gammes en dirigeant les équipes de jeunes. Il y a dix ans, les cadets du Barça semaient la terreur dans leur championnat. Parmi eux, il y avait Messi, Fabregas et Piqué. Au bord du terrain, c'est Tito Vilanova qui veillait. Déjà. 
source:Lequipe.fr


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